Ce mercredi, les députés russes ont adopté en deuxième lecture un projet de loi dépénalisant les violences domestiques.
Tant qu’elles n’ont pas causé de blessures graves ni eu de précédent, es violences commises au sein d’une même famille, y compris contre les enfants ou le conjoint sont concernés par ce texte.
Surnommé « la loi sur les gifles », le texte est soutenu par de nombreux parlementaires conservateurs, qui estiment qu’elle donne une seconde chance aux personnes concernées.
La sénatrice Elena Mizoulina-l’une des auteurs de la loi- a justifié sur son blog: » Si vous giflez votre enfant mal élevé, vous risquez jusqu’à deux ans de prison. Si votre voisin fait de même, il n’aura qu’une amende ».
La loi prévoit une amende de 30.000 roubles (470 euros). Actuellement, la législation inflige jusqu’à deux ans de prison aux coupables de violences domestiques.
Dimitri Peskov-porte parole du Kremlin- a de son coté expliqué : » Qualifier de violences domestiques certains gestes au sein de la famille, c’est dramatiser du point de vue juridique […]. Ce n’est pas correct ». Ce dernier ne cache en effet pas son soutien pour ce projet de loi.
À noter toutefois; que le texte doit encore être approuvé en troisième lecture par les députés puis être voté par les sénateurs, généralement une formalité, avant d’être promulgué par Vladimir Poutine.