La loi controversée sur la dépénalisation des violences domestiques a été édictée ce mardi par le président russe Vladimir Poutine.
Les auteurs de violences commises au sein du cercle familial encourent désormais une simple amende, contre deux ans de prison auparavant. Seule exception : violence grave ou récidive.
Selon les députés conservateurs à l’origine du texte, il s’agissait aussi de corriger une « anomalie » de la loi russe : le fait que les auteurs de violences domestiques étaient poursuivis au pénal, tandis que les violences commises en dehors du cercle familial relevaient, elles, du droit civil.
À noter que, cette loi, adoptée fin janvier à la quasi-unanimité par les députés et votée début février par les sénateurs, a suscité de nombreuses critiques des militants russes des droits de l’homme.