La Gambie a réitéré, mardi devant le Comité des 24 de l’ONU à New York, son soutien ferme à l’initiative marocaine d’autonomie en tant que solution viable au conflit du Sahara.
l’ambassadeur, représentant permanent de la Gambie à l’ONU, a souligné que la proposition du Maroc constitue “une solution réaliste, crédible et de compromis pour mettre fin au conflit du Sahara”. Il a également félicité le Royaume pour sa vision et ses efforts continus pour apporter un développement et des améliorations au niveau de vie de la population du Sahara.
Le diplomate gambien a cité dans ce cadre les projets du nouveau modèle de développement lancé en 2015 qui montrent clairement l’engagement du Maroc à apporter des investissements, ainsi que le développement des infrastructures et le développement socio-économique à la population du Sahara. Ce projet de 8 milliards de dollars contribuera sans aucun doute à créer de l’emploi et à donner aux habitants des provinces du sud du Royaume les moyens de réaliser leur plein potentiel, a-t-il relevé.
Le représentant de la Gambie a jugé important, à cet égard, que les efforts visant à résoudre le différend autour du Sahara marocain soient renforcés et bénéficient de la coopération de toutes les parties prenantes, pour éviter d’exacerber les menaces sécuritaires existantes dans la région du Sahel.
Face aux défis croissants en matière de sécurité, associés au sous-développement et aux tendances socio-économiques défavorables telles que les flux migratoires irréguliers, la résolution pacifique de ce différend donnera un nouvel élan à la coopération et contribuera énormément à la stabilité et au développement économique de l’ensemble de la région du Sahel, a-t-il soutenu.
Il n’a pas manqué de réitérer à cet effet le plein appui de son pays au processus politique en cours mené par les Nations Unies et visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable du conflit du Sahara.
Le diplomate gambien a également mis en avant l’engagement de l’ensemble des parties de tenir une troisième table ronde, se disant optimiste que cela permettra de progresser davantage sur la voie du règlement de ce différend.