Le pays d’Afrique de l’Ouest, membre de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), emboîte le pas à la Guinée et au Gabon qui ont inauguré un consulat général au Sahara. Les Comores et la Gambie disposent eux aussi de représentations diplomatiques étrangères dans le sud marocain.
Après la Guinée, le Burkina Faso a décidé, le 5 février, d’inaugurer bientôt un consulat à Dakhla, grand port de pêche du Sahara situé sur l’Atlantique, selon un communiqué officiel du gouvernement de Ouagadougou.
Les Comores ont ouvert le bal diplomatique en optant pour la ville de Laâyoune, chef-lieu des provinces du Sud, pour installer leur consulat général mi-décembre. Des inaugurations qui couronnent le renforcement de la position marocaine sur le plan international, un an après que le Parlement européen a voté un texte étendant au territoire du Sahara les tarifs douaniers préférentiels octroyés par accord commercial au Royaume.
En janvier, le Maroc a intégré les eaux du Sahara à son espace maritime, en votant deux lois qui renforcent sa tutelle maritime dans ses provinces du Sud. Ces textes établissant la compétence juridique du Maroc sur ses frontières maritimes allant de Tanger (nord) à Lagouira, village côtier de l’extrême sud du Sahara à la frontière mauritanienne, ont été votées à l’unanimité par les députés.