Le Premier ministre français Manuel Valls a rappelé, dimanche à Alger, à son homologue algérien, Abdelmalek Sellal la position de Paris à l’égard du Sahara marocain, qui, a-t-il encore une fois souligné, n’a pas changé d’un iota.
Tout en appelant à une solution politique mutuellement acceptée, Manuel Valls a déclaré : « La position de la France n’a pas changé ». Et le Premier ministre français qui s’exprimait lors d’une conférence de presse conjointe, que son pays reste fidèle à ses positions et « prend ses responsabilités, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Des propos qui n’ont certainement pas plu à son hôte Abdelmalek Sellal qui a parlé d’un débat « franc et fort » dans le domaine politique et sécuritaire, juste avant d’aborder la question du Sahara, principal point de discorde ces derniers jours entre les deux gouvernements. Le Premier ministre algérien a rappelé l’impératif de permettre « l’autodétermination » du peuple sahraoui et a insisté sur un « retour, toujours, à la légalité internationale et ce qui a été décidé par l’ONU », en référence à la tenue d’un référendum sur l’autodétermination.
Manuel Valls confirme ainsi les propos tenus lors d’un entretien accordé au quotidien El watan en marge de cette visite qui s’est déroulée sur fond de tension.
« Nous soutenons le travail des Nations unies pour trouver une solution juste, durable et mutuellement acceptée, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité. Nous souhaitons que la Minurso puisse accomplir son mandat et que celui-ci soit prochainement renouvelé », avait-il déclaré.
Et M. Manuel Valls d’ajouter : « C’est le sens du dialogue que nous avons entrepris ces dernières semaines et qui produit des résultats, afin notamment que la relation entre le Maroc et les Nations unies s’apaise ».
Il a conclu en appelant à un rapprochement entre Alger et Rabat affirmant qu’un tel rapprochement constitue « un élément important pour la stabilité du Maghreb ».






