L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Jordanie et le Qatar continuent de manifester leur ferme soutien à la solution proposée par le Maroc pour résoudre le conflit du Sahara, rapporte le média atalayar.
Lors de la quatrième Commission des Nations Unies, une commission tenue pour traiter des questions liées au Sahara, une majorité significative de pays arabes ont déclaré leur soutien public au siège pour l’intégrité territoriale du Maroc.
Ainsi, des pays comme l’Arabie saoudite, le Qatar, Bahreïn et la Jordanie ont publiquement annoncé leur soutien à l’intégrité territoriale du Maroc sur la question du Sahara. Viennent ensuite les Émirats arabes unis, le Yémen, le Koweït et Oman, qui ont déjà réitéré leur soutien total au royaume alaouite à de précédentes occasions. Les pays précités ont souligné « les efforts déployés par le royaume pour trouver une solution politique et réaliste au problème du Sahara marocain ».
L’ambassadeur d’Arabie saoudite, Abdallah al-Mouallimi, a été parmi les premiers à manifester son soutien au Maroc dans ce cadre après avoir souligné que « l’Arabie saoudite rejette toute atteinte aux intérêts supérieurs ou à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du royaume du Maroc ». Par ailleurs, il a réitéré sa « bienvenue » à la tenue des deux tables rondes sur le Sahara marocain auxquelles le Maroc et le Front Polisario devraient participer. Dans ces négociations, la présence de l’Algérie était également attendue, mais son annonce de l’abandon de la table ronde entrave une situation qui n’a toujours pas de solutions tangibles.
Face à cette situation, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé à l’Algérie de revenir à la table des négociations, sans avoir obtenu de réponse claire du pays maghrébin. De même, Mouallimi a demandé que « cette approche soit poursuivie pour parvenir à une solution définitive à ce conflit prolongé », en vertu des principes du droit international, de la Charte des Nations Unies et des résolutions du Conseil de sécurité. Parallèlement à cela, il a rappelé l’importance de parvenir à une solution par « la sagesse, le réalisme et l’esprit de compromis de la part de toutes les factions intéressées ».
D’autre part, le Qatar a renouvelé son soutien à une solution politique « durable et compatible » à la question du Sahara afin de parvenir à « la stabilité et la sécurité dans la région du Sahel ». Ainsi, la représentante permanente de l’État du Qatar auprès des Nations Unies, Alia Ahmed bin Saif, a déclaré que « Le Qatar soutient les efforts du Secrétaire général des Nations Unies visant à parvenir à une solution politique permanente et compatible sous la supervision des Nations Unies nations ». . En outre, il a défendu que la solution apportée par le Maroc constitue « une initiative constructive et la base de toute solution réaliste ».
Le Qatar et l’Arabie saoudite ont été rejoints par le Royaume hachémite de Jordanie qui a renouvelé son soutien à la souveraineté marocaine, vantant son caractère « sérieux et réaliste ». Ainsi, le représentant permanent de la Jordanie auprès des Nations unies, Mahmoud Dhaifallah Al-Hamoud, a déclaré que le royaume valorisait « la participation positive du Maroc pour trouver une solution politique fiable ».
Devant les membres de la Quatrième Commission des Nations Unies, il a exprimé que cette initiative permet « la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».
De cette manière, le Maroc dispose d’un soutien important pour sa souveraineté au Sahara occidental. De même, dans la nouvelle résolution du Conseil de sécurité, l’ONU a limité la mission de la MINURSO à une simple observation de l’accord de cessez-le-feu signé par le Maroc et le Front Polisario en 1991. Cette décision a été accueillie favorablement par le Maroc depuis le référendum, l’un des enjeux pour que la mission de l’ONU a commencé, « est une option écartée par le Conseil de sécurité. »
Cependant, le Front Polisario a annoncé en novembre dernier qu’il considérait que l’accord de cessez-le-feu signé avec Rabat était rompu, ce qui a fait prendre le pouls de la région.
Cette situation est également marquée par la nomination du nouvel envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, le diplomate Steffan de Mistura, qui tentera de servir de médiateur face à une situation difficile dans la région. Le conflit, l’un des plus anciens sur la scène internationale, fait face à une escalade de la tension entre le Maroc et le Polisario en plus d’un scénario volatil englouti dans les désaccords de l’Algérie envers le Maroc. L’Algérie, pays clé dans la résolution du problème, n’a pas commenté la question après avoir quitté la table des négociations et rendu encore plus difficile un conflit enraciné.
Pendant trois décennies, le conflit au Sahara a été qualifié de « conflit gelé ». Cependant, la frénésie de la diplomatie et des conflits dans la région du Maghreb a fait en sorte que le conflit n’est plus soutenu et qu’une solution doit être trouvée. Dans cette incandescence, l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et il a commencé à établir des relations diplomatiques avec Israël, un jalon historique qui a mis de côté les différences pour savoir regarder plus loin.
A cet égard, les dernières élections tenues ont révélé la forte participation dans la région d’El Aaiún et ont mis en évidence la position en faveur de la population sahraouie sur la « marocaine » du Sahara, quelque chose de remarquable qui rassemble les positions dans un scénario encadré.