La Minurso (Mission des Nations-Unies pour un référendum au Sahara occidental) ne fonctionne pas encore pleinement, dix mois après l’expulsion par le Maroc d’une bonne partie du personnel civil déployé à Laâyoune.
« La mission n’pas encore atteint sa pleine capacité. On est en train de résoudre cela », a expliqué aux journalistes Olof Skoog dont le pays, la Suéde, assure la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU.
Au cours d’une réunion vendredi à New York, le Secrétariat général de l’ONU a informé le Conseil e la situation de la Minurso qui, en mars 2016, a perdu plus de 70 de ses employés expulsés par Rabat suite au conflit entre le gouvernement marocain et le secrétaire général de l’ONU de l’époque Ban Ki-moon. Ce dernier avait, rappelle-t-on, qualifié la présence du Maroc au Sahara d' »occupation ».
Depuis, une partie seulement du personnel de cette mission chargée de superviser le cessez-le feu signé en 1991 entre le Maroc et les séparatistes du Polisario, a repris son travail.
Según Skoog, cité par l’agence EFE, a indiqué que les membres du Conseil de sécurité espèrent que cette mission puisse fonctionner « pleinement » conformément à une résolution adoptée l’année dernière.






