La Papouasie-Nouvelle Guinée, le Gabon, le Burkina Faso, la République du Burundi et le Cameroun ont salué, mardi devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie, affirmant qu’elle constitue un pas dans la bonne direction vers une solution réaliste, pratique, durable et basée sur le compromis pour le règlement de la question du Sahara.
La Papouasie-Nouvelle Guinée se félicite de l’adoption de la résolution 2414 d’avril 2018, qui souligne la nécessité d’avancer vers une solution réaliste, pratique et durable à la question du Sahara, fondée sur le compromis. En conséquence, l’initiative marocaine d’autonomie est un pas dans la bonne direction. Ce pays a également salué et encouragé les efforts concrets et les investissements substantiels du Maroc en faveur du développement de la région du Sahara.
Même son de cloche pour le Gabon qui a affirmé que l’initiative d’autonomie constitue la solution de compromis essentiel à la résolution du différend autour du Sahara marocain. Pour le Gabon, l’initiative marocaine d’autonomie présente des perspectives crédibles, permettant non seulement de mettre fin à l’impasse actuelle mais aussi de parvenir à une solution politique négociée. Ce pays a également salué le nouveau modèle de développement au Sahara, initié par le Maroc en 2015 qui a permis l’amélioration des conditions de vie et l’autonomisation des populations du Sahara, tout en leur permettant d’accéder aux ressources de la région.
Le Burkina Faso a également réaffirmé son soutien à la solution de compromis proposée par le Maroc tout en saluant les nombreuses réalisations socio-économiques en faveur des populations du Sahara ainsi que celles réalisées dans le domaine des droits de l’Homme par le Maroc. Le Burkina Faso a exprimé aussi sa préoccupation par rapport à la situation des populations dans les camps Tindouf, dont il est recommandé qu’elles soient enregistrées conformément au droit international humanitaire, au mandat du HCR, aux recommandations du Secrétaire général des Nations-Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2011.
Quant à la République du Burundi, elle a salué les efforts sérieux et crédibles fournis par le Maroc pour régler ce conflit régional. Les mesures et les initiatives prises par le Maroc, ainsi que le rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’homme à Dakhla et Laâyoune ont été également salués.
S’agissant du Cameroun, il a plaidé pour une approche pragmatique d’ouverture et de compromis, en vue de parvenir à une solution consensuelle et définitive à la question du Sahara marocain. En effet, le Cameroun reste convaincu que la négociation constitue la cheville ouvrière qui puisse permettre de parvenir à une situation de paix dans cette partie du Maghreb.
A noter que tous ces pays africains [à savoir la Papouasie-Nouvelle Guinée, le Gabon, le Burkina Faso, la République du Burundi et le Cameroun] ont noté que la participation de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du polisario aux deux tables rondes organisées sous l’égide des Nations-Unies est une avancée significative en matière du dialogue autour du conflit du Sahara.