Le front Polisario a pondu, ce dimanche, un communiqué dans lequel il qualifie l’actuelle visite royale dans les provinces du Sud d’ ‘’acte de provocation’’ et d’’’escalade de la tension’’.
Mais le plus surprenant dans ce communiqué, c’est le fait d’inclure l’Algérie pourtant censée ne rien à voir, selon celle-ci, avec le conflit qui oppose le Polisario et le Maroc.
« La haine du roi du Maroc ne dissuadera pas l’Algérie de ses principes, mais elle demeurera attachée à ses principes de soutien aux peuples opprimés et leur droit à l’autodétermination », a dit ‘’le ministre d’Etat Conseiller à la Présidence de la République’’, Bachir Moustapha Sayed. Selon cet individu, le roi du Maroc s’est ‘’attaqué à l’Algérie à cause de son soutien indéfectible à la lutte légitime du peuple sahraoui, conformément aux principes de la Révolution glorieuse du 1 er Novembre’’, une révolution d’ailleurs à laquelle le Maroc avait beaucoup apporté, mais ça, bien évidemment les dirigeants du Polisario et leurs mentors algériens ont vite fait d’oublier.
Pour revenir à la fameuse déclaration de Sayed, le Front Polisario, tout en condamnant la visite du souverain marocain, souligne que ‘’le Sahara Occidental ne nécessite pas les projets fantômes lancés par le roi du Maroc, ajoutant que ces projets sont essentiellement financés par le trafic de drogue et le pillage et l’exploitation illégale des richesses du peuple sahraoui’’.
Les 77 milliards de dh que compte injecter le Maroc dans ses provinces du sud, et les milliards de dollars qui ont transformé un bout de désert en de grandes agglomérations qui n’ont rien à envier aux plus grandes villes, voire capitales africaines, ce sont bien sur des ‘’projets fantômes’’. De tels propos provenant justement des dirigeants de la fantomatique Rasd ne doivent pas étonner. Lorsqu’on est à bout d’arguments, on se tait, et comme disait le proverbe latin, “contre un fait il n’existe pas d’argument.”