Au cours de la nouvelle session ordinaire du Comité des 24 (C24) de l’ONU à New York (10-21 juin), plusieurs pays ont réitéré leur appui à l’initiative d’autonomie au Sahara marocain. Le chef de l’Observatoire sahraoui des médias et des droits de l’homme, Mohamed Salem Abdelfattah, explique à Barlamane.com la portée de ces développements et leur effet sur l’évolution du dossier.
D’abord, il retient la constance des positions des pays amis ou alliés du Maroc, doublée d’un soutien de plus en plus accru au plan proposé par le Royaume depuis 2007, notant que cela va dans le sens de la tendance actuelle dans le dossier plus favorable à la consécration, dans les faits, de la souveraineté marocaine, contrairement au reflux du camp ébruitant la thèse séparatiste et la propagande algérienne. La communauté internationale suit de très près l’évolution de ce conflit en raison de son caractère régional engageant deux pays voisins, à savoir le Maroc et l’Algérie, fait remarquer l’expert, qui considère que les slogans trompeurs du droit à l’autodétermination n’exercent plus le même attrait.
Les positions exprimées au sein du C24 sont en cohérence avec l’approche internationale formulée dans les rapports du Conseil de sécurité, dont le socle juridique est motivé par le respect des principes de l’intégrité territoriale et de bon voisinage. Le cadre global posé par le roi Mohammed VI pour le règlement de ce conflit porte sur la mise en place de relations d’égal à égal avec les parties concernées et les partenaires du Royaume, ainsi qu’une attitude ferme sur cette question, qui rejette les positions ambivalentes et exigeant la clarté des uns et des autres, assure l’expert.
«Plus de cent pays dans le monde ont reconnu le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour régler le dossier du Sahara (…) ce qui signifie qu’on s’achemine vers une solution définitive dans le cadre de cette option», a déclaré le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita, mardi 11 juin.