Les victoires diplomatiques marocaines relatives au dossier du Sahara ont été la cible d’un bourrage médiatique algérien. Alors que le Royaume a réussi de «sécuriser définitivement le trafic civil et commercial sur la route de Guerguerat», la déception algérienne s’est accompagnée de fausses images, d’intox, et de faux communiqués, affirme un média péruvien.
Le Maroc a réussi, en novembre, à nettoyer la zone tampon de Guerguerat, dans l’extrême sud du Sahara, la seule route menant à la Mauritanie et à rétablir le trafic routier coupé pendant des semaines par des milices séparatistes. Que se passe-t-il ces dernières semaines au Sahara ? se demande le site péruvien Expreso alors que la dissémination de fausses nouvelles colportées par certaines parties étonnent. Selon le média péruvien, si l’on se fie aux «rapports quotidiens de la presse officielle algérienne et de certains blogueurs et / ou des “journalistes” espagnols, connus pour leur intérêt purement personnel à donner une vision biaisée de la réalité, n’importe qui dirait que nous sommes confrontés à un conflit armé de grande ampleur, comparé aux tragédies au Yémen, en Syrie ou en Irak».
Ce qui est curieux, ajoute le site, «c’est qu’à l’exception des sources suspectes citées ci-dessus, aucune agence internationale sérieuse (AFP, Reuters, AP, entre autres) n’a rendu compte de cette prétendue “guerre”, ni n’a envoyé son correspondant couvrir un conflit de guerre dans une région de grande importance géostratégique.» Une campagne de propagande, dit le site, qui affirme que la «la seule chose constatée est un “correspondant” non informé de la télévision officielle algérienne se ridiculisant, sans casque, et derrière lui, une camionnette tirant des mitraillettes, des photos de postes de miliciens effondrés avec une plaque STOP à l’intérieur et quelques reporters officiels algériens derrière une camionnette», avant de s’exclamer : «Quelle ridicule et bassesse de la télévision officielle algérienne !»
Nasser Bourita avait indiqué que «le Maroc reste fermement attaché au cessez-le-feu», précisant que l’opération à Guerguerat n’était pas «offensive», mais reflète «la fermeté et la détermination du roi Mohammed VI pour trouver un règlement définitif» face aux «provocations» du Front Polisario.
En revanche, «un rapport de la Minurso, Casques bleus de l’ONU qui maintiennent le cessez-le-feu au Sahara, supposé faire état d’une quelconque évolution au Sahara n’a pas été dévoilé» écrit Expreso, blasé, qui s’interroge sur le fait qu’«aucune déclaration, ou même un tweet n’a émané de la part des ministères des Affaires étrangères des pays membres permanents du Conseil de sécurité ou d’une organisation régionale telle que l’Union européenne, l’OEA, l’ASEAN ou l’Union africaine sur la situation au Sahara et il n’y a pas eu de déclaration en ce sens.» Pour autant, «la réponse à cette question naïve est si évidente et si incontestable qu’elle peut s’écrire en majuscules: il ne se passe rien au Sahara!» a-t-on résumé.
«Cependant, des choses très importantes se produisent dans le Sahara marocain : dans les provinces du sud [du Maroc], il existe un plan de développement global de la région évalué à 8 milliards de dollars, dont 70% ont déjà été mis en œuvre, il y a la liberté d’expression, la libre circulation des personnes, l’exercice de la démocratie, la santé, l’éducation, la formation, le respect des droits de l’homme, etc., facteurs qui brillent par leur absence tant dans les camps de Tindouf que sur la quasi-totalité du territoire algérien» fait savoir la même source.
Faute de se rendre à l’évidence des choses, la propagande algérienne s’enfonce dans son aveuglement. «La seule chose qui a été lue ces jours-ci est la visite de la délégation américano-israélienne au Maroc et la signature d’un communiqué conjoint et de plusieurs accords de coopération entre les trois pays, qui démontrent le sérieux de cette alliance stratégique qui sera encore renforcée avec la visite que le président élu Joe Biden effectuerait au Maroc dans les mois à venir, qui serait la deuxième dans ce pays d’Afrique du Nord, après celle qu’il a effectuée en tant que vice-président en 2014» dévoile-t-on.
«La seule chose qui a également été lue est la cascade de pays européens, asiatiques et même latino-américains qui ouvriraient leurs consulats généraux dans les villes sahariennes de Laâyoune et Dakhla en 2021, les intérêts de plus en plus renforcés de la Chine avec le Maroc en le Sahara et l’Afrique en général, ou la visite du directeur général des pêches de la Fédération de Russie signant un accord de pêche qui intègre les eaux territoriales du Sahara marocain» présage-t-on.
«Les défaites diplomatiques consécutives du régime militaire algérien, dont l’appareil diplomatique travaille exclusivement et de manière obsessionnelle sur la question du Sahara (bien que n’étant pas partie comme on dit) et le coup de grâce de la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc dans son Sahara, découvrez l’agonie d’un régime totalement sans but, errant dans les ténèbres les plus sombres avec des dirigeants mourants et déconnecté de la réalité de la jeunesse algérienne» expose la même source.
Les questions que nous devrions nous poser aujourd’hui, «combien de temps les Sahraouis continueront-ils à être kidnappés dans les camps algériens de Tindouf ? Combien de temps la tyrannie des dirigeants algériens et de leur marionnette du Polisario continuera-t-elle de bloquer la sortie de ce conflit régional qui dure depuis plus de 45 ans ? Les dirigeants algériens vont-ils évoluer et rechercher le bénéfice de leurs concitoyens et la construction du Grand Maghreb arabe ?» s’interroge ladite source qui conclut en disant qu’«au niveau régional, plusieurs pays pionniers feront ce pas en avant [la reconnaissance de la marocanité du Sahara] comme l’ont fait les États-Unis.»






