Le vice-président de la Chambre des représentants, Mohammed Touimi Benjelloun, a appelé, vendredi au siège de l’ONU à New York, à trouver des solutions urgentes à la crise sécuritaire au Sahel, région confrontée à la montée de la menace terroriste ainsi qu’à des défis politiques, climatiques et de développement.
Intervenant lors des travaux de la deuxième journée de la conférence parlementaire sur le Sahel, organisée par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) en collaboration avec l’organisation internationale de la Francophonie (OIF), M. Touimi Benjoulloun a plaidé pour un véritable élan de solidarité avec les pays du G5-Sahel, formés par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Le vice-président de la Chambre des représentants, qui a modéré les travaux de cette deuxième journée de la conférence, a également insisté sur l’intérêt de promouvoir le développement socio-économique dans la région du Sahel et le renforcement de la coopération en matière de sécurité. Il a, de même, mis l’accent sur l’intérêt de la prévention et de la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme religieux, notamment à travers le renforcement du leadership des femmes, et l’encadrement et la promotion de la situation des jeunes.
Rappelons que les présidents tchadien et nigérien ont publiquement regretté mercredi dernier, à savoir le 13 novembre, un « manque de solidarité » de la Communauté internationale pour lutter contre le terrorisme dans la région du Sahel. Ils attendent toujours les financements promis.
A noter que la force conjointe du G5 Sahel réclame 12 milliards de dollars pour financer ses projets de développement ainsi que 400 millions de dollars pour équiper ses armées. Jusqu’à présent, le G5 Sahel n’a pas reçu cette somme d’argent. Dans le détail, sur les 414 millions d’euros promis, l’Union européenne s’est engagée à hauteur de 100 millions, dont huit millions de la France. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont respectivement promis une aide de 100 et 30 millions d’euros.