L’avocat et membre du comité de défense des détenus d’opinion en Algérie, Saïd Ezzahi, a annoncé dans une déclaration à la chaîne Almagharibia que , « Le peuple algérien continuera ce mouvement populaire pacifique afin de vaincre ce régime corrompu », soulignant que « le citoyen algérien lui a prouvé que cette autorité ne lui veut pas de bien, et ne veut pas qu’il vive en liberté et sous l’état de droit ».
Il a également ajouté que « l’autorité algérienne applique la politique du pouvoir, de la force, de l’oppression et de la persécution contre le peuple algérien pour le faire taire. Mais la politique de persécution n’est plus utile maintenant, car la révolution du Hirak a élargi la prise de conscience de la jeunesse algérienne et sa conviction de faire valoir ses droits d’une manière pacifique et civilisée ».
Ezzahi a aussi rapporté que « les martyrs en Algérie sont morts pour que tous les algériens vivent dans la dignité et la liberté, et non pour qu’une poignée de familles en Algérie puissent agir comme si le pays leur appartenait », notant que « le problème en Algérie n’est pas de nommer quelqu’un, ou le recyclage des postes entre eux, mais le vrai problème réside dans la mentalité du système du gouvernement algérien ».
L’avocat considère que « la solution à ce problème est que chacun reconnaisse que ce système politique a échoué, la pénurie et les problèmes sont toujours les mêmes et rien n’a changé ».
Saïd Ezzahi a également souligné que « le président algérien Abdelmadjid Tebboune met en œuvre la politique que l’ancien président algérien Bouteflika a mené à la lettre, à l’exception des libertés, car à l’époque de Bouteflika, les suivis et les arrestations n’étaient pas dirigés contre la presse, et les militants de cette manière »,
Enfin, il appelle « tous les citoyens loyaux à avoir leur mot à dire afin de changer ce système corrompu ».