Aminatou Haidar, agitatrice à la solde du Polisario, a annoncé, le 18 décembre, que le gouvernement espagnol a refusé de renouveler le permis de séjour qu’elle avait obtenu «pour des raisons humanitaires pendant 16 ans» ; plus précisément, «pour recevoir un suivi médical pour ses multiples problèmes de santé», une information confirmée par des médias espagnols.
Selon l’analyste Ida Hassan, «Aminatou Haidar a enfreint répétitivement les conditions de sa résidence en Espagne, depuis 2020 surtout», ajoutant que «ses activités politiques clandestines vont à l’encontre de la loi en Espagne, en plus d’avoir peu séjourné dans le pays depuis trois ans», a-t-il ajouté. «Le permis de séjour espagnol impose de respecter certaines périodes de séjour sur le territoire national, mais Aminatou Haidar a outrepassé le droit», affirme M. Ida Hassan, soulignant que «le Front Polisario veut tirer parti de cette affaire pour exercer des pressions politiques sur le gouvernement de Pedro Sánchez.»
Depuis novembre, Aminatou Haidar est en situation irrégulière en Espagne. «Si la police veut l’arrêter et émettre un ordre d’expulsion contre elle, c’est désormais possible», s’alarme l’entourage de la séparatiste. D’après les informations de Barlamane.com, des organisations proches du Polisario et financées par l’Algérie ont lancé une campagne diffamatoire contre la candidature du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Depuis 2007, Haidar renouvelle son permis de séjour temporaire chaque année, «bénéficiant de la complaisance des gouvernements espagnols successifs», commente M. Ida Hassan. «Depuis 2020, les autorités espagnols ont constaté que Haidar demeure fort peu en Espagne, violant ainsi les prérequis qui président aux modalités de la prolongation de son séjour en Espagne. En plus, elle argue de sa situation médicale pour récolter des fonds en faveur du Polisario, en compagnie de plusieurs autres séparatistes», a-t-il ajouté.
Début 2022, Aminatou Haidar, testée positive à la Covid-19, a été empêchée le 27 janvier d’embarquer à l’aéroport Hassan I à Laâyoune sur un vol Royal Air Maroc à destination de Casablanca.