La Coordination de défense des prisonniers islamistes qui regroupe près de 1.000 salafistes, a critiqué l’ancien gouvernement islamiste de Abdelilah Benkirane lui reprochant de n’avoir rien fait pour défendre ou résoudre leur cas.
Dans un communiqué relayé par l’agence EFE, la Coordination critique également les « excès et le provocations » soufferts, selon elle, par ces détenus dans les différentes prisons du Maroc.
« Durant les cinq années, le gouvernement de Benkirane n’a interagi avec aucune gréve de la faim organisée par les détenus islamistes mettant en danger leurs vies », indique le communiqué, selon lequel, sept d’entre eux sont morts en prison durant les cinq dernières années sans que le gouvernement (de Benkirane) ne daigne ouvrir une enquête à cet égard.
La coordination, qui déplore par ailleurs la « recrudescence des lois antiterroristes », s’en prend également à l’ancien ministre de la Justice Mustafa Ramid qui, selon elle, n’a pas honoré la promesse faite en 2011 pour la libération des salafistes n’ayant commis aucun crime de sang.
A noter que la majorité des salafistes détenus dans les prisons marocaines, a été condamnée notamment pour formation de commandos jihadistes qui revoyaient de se rendre en Syrie ou en Irak, ou d’attenter contre les intérêts vitaux du royaume.