Ce mardi, l’héritier de Samsung Lee Jae Yong, et quatre cadres dirigeants du premier fabricant mondial de smartphones ont été mis en examen pour corruption dans le cadre du vaste scandale à rebondissements qui secoue la Corée du Sud depuis des mois, rapportent les enquêteurs.
Lee Kyu-Chul, porte-parole de l’équipe spéciale planchant sur cette affaire -qui a valu à la présidente Park Geun Hye d’être destituée- a déclaré que : » Les enquêteurs spéciaux ont mis en examen le vice-président de Samsung Electronics Lee Jae-Yong pour corruption, abus de biens sociaux, dissimulation d’actifs à l’étranger (…) et parjure ».
À noter que cette mise en examen signifie de manière quasi certaine qu’il sera renvoyé, avec ses quatre collègues, devant un tribunal, ajoutant encore à l’onde de choc pour un groupe qui pèse le cinquième de l’économie sud-coréenne.
Pour rappel, Lee Jae-Yong est accusé entre autres d’avoir versé près de 40 millions de dollars de pots-de-vin à la confidente de l’ombre de Park, en contrepartie de faveurs politiques. Toutefois, ce dernier dément toutes les charges qui pèsent sur ses épaules.
Ses collègues sont poursuivis pour des chefs similaires, à l’exception de celui de parjure.