Dans une interview accordée à Europeantimes, le président du Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme (BNVCA), Sammy Ghozlan, s’est exprimé sur l’affaire du couple d’antisémites connus (Dounia Filali et son mari Adnane) qui vient de demander l’asile en France.
En réponse à la question concernant les démarches entreprises en tant que président du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme, Sammy Ghozlan répond que « L’Office Français de Projection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) est sous la tutelle du ministère de l’intérieur, et j’ai précisé avoir saisi Gérald Darmanin et Julien Boucher, directeur général de l’OFPRA. A ce titre, il convient de rester vigilant, aujourd’hui, face à cette affaire, car il est inacceptable d’accorder l’asile à ces individus, étant donné que cela est contraire à la loi sur l’antisémitisme. Ces individus devront répondre à la justice marocaine et non pas à la France, car il y a là un risque de pousser les jeunes à devenir des extrémistes »
Sammy Ghozlan considère que les discours qui indiquent que la France lutte contre l’antisémitisme sont inconcevables et incohérents, dans la mesure où le pays accueille des gens d’une certaine notoriété, et dont les penchants antisémites sont avérés et qui sont réputés être des escrocs. « Nous ferons les démarches nécessaires pour donner suite à notre demande, non seulement auprès du Cabinet du Ministre de l’Intérieur, mais également auprès du Préfet compétent ».
Le président du BNVCA reste optimiste quant à la réponse de la demande de ne pas accorder l’asile au couple. « Le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme (BNVCA) ne s’attend pas à recevoir une réponse négative à notre demande de ne pas accorder l’asile à ce couple antisémite ». Et Ajoute : « J’ai une grande confiance en les institutions de la République Française et en particulier le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Mon institution n’a aucune relation avec le gouvernement israélien, mais je reste disposé à discuter de cette question avec l’ambassadeur d’Israël en France ».