Selon un rapport publié lundi, des chercheurs de la London School of Economics et de l’Université d’Edimbourg, ont testé 68 Border collies. C’est le « premier pas dans la mise au point d’un test de QI vraiment fiable pour les chiens », selon Rosalind Arden, assistante de recherche.
Ils ont pour cela construit une grange spécialement pour mesurer leur capacité d’orientation, leur vitesse et leurs aptitudes à suivre des indications gestuelles.
L’un des tests, effectué avec des chiens actifs dans des fermes du pays de Galles, consistait à se frayer un chemin jusqu’à de la nourriture, visible mais située derrière une barrière. Un autre mesurait la rapidité avec laquelle le chien allait choisir entre la plus garnie de deux gamelles.
Cette étude « fournit des informations cruciales sur la relation entre l’intelligence et la santé, le vieillissement et la mortalité », assurent-ils. Pour Mark Adams, de l’Université d’Édimbourg, la recherche pourrait fonder une « épidémiologie « cognitive » » : « les chiens sont excellents pour ce genre de travail parce qu’ils veulent participer et ils ont même l’air contents ! » a-t-il précisé.
Un grand pas pour la science, qui est désormais capable de mesurer l’intelligence du meilleur ami de l’homme.