La réouverture lundi du nouveau passage du Taraj II, censé réguler le transit des porteurs de marchandises de contrebande, n’ pas servi à grand chose à en croire les autorités locales du préside occupé, et la presse espagnole locale.
Fermée pendant une semaine après l’avalanche, quelques jours après son inauguration, avec pas moins de 10.000 porteurs ou « femmes-mulets » comme on les appelle communément, le Tarajal II semble ne pas fonctionner. Du coté espagnol, on rejette la responsabilité sur la partie marocaine de l’autre coté de la frontière.
Cependant, force est de constater que ces femmes, pressées qu’elles ont pour effectuer des va et vient afin de gagner plus d’argent (entre 100 et 150 dh par voyage), ne respectent pas les couloirs qui leur sont réservés d’où les bousculades, les chutes, tout cela au milieu de cris et d’étouffement, sans compter les coups de matraque des agents espagnols obligés d’intervenir pour rétablir l’ordre.
Le problème est devenu tel que la presse espagnole en fait sa une et s’interroge sur ce phénomène récurrent n’hésitant pas à le qualifier de honteux et scandaleux.