La Haute représentante de l’Union Européenne pour les Affaires Extérieures et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a affirmé que l’UE « suit de près la situation des droits de l’homme au Maroc à travers ses contacts avec des organisations de la société civile, les défenseurs des droits humains et le Conseil national des droits humains (CNDH) ».
La responsable européenne répondait à une question de l’eurodéputée espagnole Beatriz Becerra sur le « role que devrait jouer la Commission européenne » et les « mesures devant être adoptées pour mettre fin aux atteintes des droits de l’homme à la frontiere du Tarajal » à Sebta. La députée faisait ainsi allusion aux souffrances des porteurs hommes et femmes de marchandises de contrebande.
Selon elle, « chaque jour, prés de 7.00 femmes sont victimes d’abus, de vexations, de violence et de violation des droits humains à l’entrée et à la sortie de Sebta » précisant que « la contrebande générée par ses femmes atteint les 405 millions d’euros par an , selon une étude de l’UGR ».
Dans sa réponse, citée par le quotidien El Faro, Mogherini a affirmé que « les droits humains et ces violations présumées font partie intégrante du dialogue politique avec les autorités marocaines ».
Ces mêmes autorités envisagent d’appeler à une révision d’un des articles du Taité de Schengen qui permet aux habitants de la province de Tétouan d’accéder au préside occupé sans visa.