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Heureux qui comme ces 81 subsahariens qui ont quitté ce jeudi la ville de Sebta à destination de l’Espagne, après un séjour d’à peine trois mois au Centre d’accueil provisoire pour les immigrés (CETI).
Ces subsahariens dont la majorité proviennent de Guinée Conackry avaient réussi, en février dernier, à accéder au préside occupé en prenant d’assaut la double clôture qui sépare ce dernier du Maroc.
Leur joie d’avoir réalisé leur rêve se voyait sur les visages à la station maritime de Sebta où ils ont pris des photos et des selfies devant le regard médusé des espagnols et autres qui s’apprêtaient à embarquer pour la péninsule.
Si pour ce groupe de subsahariens, le cauchemar est terminé, pour les autres en particulier les algériens, il se poursuit car leur situation n’est pas traitée de la même manière que les subsahariens, ce qu’ils n’ont cessé de dénoncer.
Quant aux marocains qui ont tenté leur aventure, ils sont vite « retournés à chaud » au Maroc, conformément aux accords conclus entre les deux pays.
Ainsi, il y a ceux qui partent, ceux qui attendent leur tour, ceux qui errent dans les rues des villes marocaines en attendant tout en mendiant, et ceux qui sont quelque part en train de traverser une partie de l’Afrique avant d’atteindre le Maroc, dernière étape avant de se déployer devant les périmètre frontaliers qui séparent Sebta et Melillia du Maroc. Tout cela dans l’espoir d’atteindre l’Eldorado espagnol ou de ce qui reste de cette chimère.