Le secrétaire d’État français chargé des Affaires européennes, Harlem Désir, a affirmé, lundi, que la base du règlement de la question du Sahara « demeure le plan d’autonomie présenté par le Maroc. Les choses sont très claires ».
Dans une déclaration à la presse, à l’issue d’entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, le secrétaire d’État français, en visite dans le Royaume, a souligné que les Nations unies se doivent de rester dans leur rôle pour aider au règlement de ce conflit.
Evoquant le rapport attendu du secrétaire général des Nations unies et de son envoyé spécial relatif à la question du Sahara, M. Désir a indiqué que « la France s’attend à un rapport qui devrait contribuer à l’apaisement », relevant que « c’est vraiment le message que nous voulons passer ». Le partenariat entre l’Union européenne (UE) et le Maroc « est essentiel, stratégique et absolument vital pour l’avenir de l’Europe et de la Méditerranée », a-t-il, en outre, fait savoir, réaffirmant que la France est « totalement aux côtés du Maroc ».
La France est aux côtés du Maroc dans ses démarches juridiques pour faire valoir son droit, non seulement en ce qui concerne l’accord agricole, mais plutôt l’ensemble du partenariat économique, culturel et politique entre les deux parties, a tenu à préciser Harlem Désir cité par la MAP.
De son côté, M. Mezouar a indiqué que ses entretiens avec le secrétaire d’État français ont été l’occasion de réaffirmer la position constante et forte de la France sur la proposition marocaine d’autonomie au Sahara.
« Les dérapages verbaux (Ndlr: de Ban Ki-moon sur le Sahara) ont été dangereux et il existe une responsabilité clairement établie », a rappelé le ministre, émettant le vœu de voir le processus retrouver son cours naturel: celui de la négociation, ainsi que le rôle du secrétariat général », a noté M. Mezouar.