La société israélienne soutient la création d’un cadre légal sous l’égide des Nations unies pour éviter les atteintes aux libertés et aux droits du secteur.
La société israélienne NSO, qui commercialise le logiciel Pegasus appelle à une régulation internationale du secteur, selon un courrier aux Nations unies.
«Nous soutenons fortement la création d’un cadre légal et de standards applicables à tout le secteur, ainsi que des recommandations pour mieux déterminer les utilisateurs finaux légitimes de ces systèmes cruciaux», selon le courrier adressé par le président du groupe, Asher Levy, à différents responsables de l’ONU.
NSO affirme que le groupe suit des règles très strictes avant d’octroyer à ses clients le droit d’utiliser son logiciel, et avoir également mis en place des procédures sévères en cas de mauvaise utilisation de son logiciel. Ces règles ont déjà été utilisées pour écarter des clients potentiels de NSO qui a renoncé à «des centaines de millions de dollars», selon une autre source proche du groupe.
Le groupe se déclare favorable à une régulation internationale sous l’égide des Nations unies, regroupant toutes les parties prenantes, des défenseurs des libertés individuelles aux fournisseurs de service «cloud». De par sa position, NSO estime être en bonne position pour être un «participant constructif si on lui en donne l’opportunité».
Sur le fond de l’affaire Pegasus, NSO maintient sa position, affirmant que «le nombre de cibles supposées, ou possibles, n’est pas plausible compte tenu du nombre de licences réellement vendues par NSO», selon le courrier.