Selon une étude récemment publiée dans Behavioural Brain Researsh, (effectuée pardes chercheurs de la Norwegian University of Science and Technology (NTNU)) les femmes dont l’index est plus court que l’annulaire présenteraient une meilleure capacité à s’orienter dans l’espace.
Plus que les dimensions des doigts concernés, c’est un facteur hormonal qui entrerait en ligne de compte. En effet, un annulaire plus long que l’index serait le signe d’une plus grande exposition à la testostérone, ce qui serait en fait le réel facteur déterminant les capacités d’orientation.
Les scientifiques ont pour cette étude, mesuré les doigts de 42 femmes avant d’administrer à la moitié d’entre elles 0,5 milligramme de testostérone. Les autres sujets ont, elles, eu droit à un placebo. Pour finir, des exercices de logique et d’orientation virtuelle ont été proposés à l’ensemble des volontaires.
Résultat: si les femmes ayant reçu de la testostérone ont mieux réussi les tests que les autres, celles qui parmi elles avaient l’index plus court que l’annulaire ont obtenu des résultats encore meilleurs. La preuve des effets de l’hormone sur le sens de l’orientation, que les sujets aient été exposés à la substance récemment ou lorsqu’ils étaient dans le ventre de leur mère.
En effet, durant la gestation, les hormones féminines (œstrogènes) favoriseraient l’allongement de l’index, tandis que la testostérone (hormone masculine) contribuerait à la formation d’un annulaire long. Pour rappel, une précédente étude avait déjà montré que la testostérone pouvait aider les hommes à mieux s’orienter que les femmes.