Alors que les gouvernements tentent de relancer leurs économies, les Nations unies appellent à ce que les plans de relance s’articulent autour de technologies à faible intensité de carbone, afin d’éviter un retour à un statu quo basé sur les combustibles fossiles.
Certains des pays et régions à l’avant-garde de ce passage complet aux énergies renouvelables sont des îles, où la nécessité d’éviter le coût important de l’importation de combustibles fossiles, tels que le pétrole et le gaz, constitue une motivation supplémentaire.
L’île Maurice, par exemple, prévoit de produire plus d’un tiers de son électricité à partir de sources renouvelables au cours des cinq prochaines années. En plus de réduire la pollution, ce passage à l’énergie propre devrait contribuer à la reprise économique, avec de nouveaux emplois dans des domaines tels que la production, l’installation et la maintenance d’équipements d’énergie renouvelable, des panneaux solaires aux batteries et aux éoliennes.
Alors que les économies se remettent de la pandémie, il sera essentiel de suivre les exemples qui prônent le respect de l’environnement pour renverser la vapeur. Comme le montre un nouveau rapport de REN21 – un groupe de réflexion sur les énergies renouvelables qui compte parmi ses membres le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) -, des progrès remarquables ont été réalisés par l’industrie des énergies renouvelables, dont les coûts diminuent et l’utilisation des énergies propres augmente.