Depuis la propagation du nouveau variant Omicron au Maroc et compte tenu de l’évolution de la situation épidémiologique, Abdellatif Miraoui, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, a informé les présidents des universités qu’il sera procédé à des mesures préventives par rapport à la session d’examen hiver 2022.
Les établissements d’enseignement supérieur ont été appelés à tenir leurs examens, réunions, conférences et événements scientifiques et culturels à distance jusqu’à nouvel ordre, selon une première note envoyée par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. Un document envoyé aux présidents des universités, le 23 décembre 2021, par rapport à la session d’examen d’hiver 2022 où il a été mentionné que les examens seront proposés en présentiel ou en distanciel. Un choix que tout établissement serait libre d’adopter.
À Rabat, la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Agdal s’est engagée dans l’organisation des examens en présentiel. «Ce choix a été le résultat d’une large consultation au sein des instances de l’établissement. Une décision qui n’a pas été facile à prendre car les défis à relever sont énormes : préserver la santé de toutes les composantes de l’établissement qui avoisine les 20 000 étudiants avec des moyens logistiques limités», affirme à Barlamane.com le doyen Farid El Bacha.
Le distanciel a été la meilleure option les années précédentes lorsqu’aucune alternative ne pouvait être proposée. À ce jour, l’administration, le corps enseignant ainsi que les étudiants sont plus rodés à l’idée de programmer des examens en présentiel, tout en respectant les conditions inscrites par les mesures de préventions contre le Covid-19.
«Ce choix, qui s’inscrit dans le cadre des options officielles retenues, répond aussi aux attentes de nos étudiants et à leurs préoccupations par rapport au distanciel et à ses contraintes. Le report, quant à lui, aurait été source de réelles perturbations et d’angoisses pour nos étudiants surtout que l’évolution de la situation sanitaire n’est pas toujours
prévisible. Nous avons donc opté pour le présentiel tout en étant pleinement conscients des conditions par les mesures de prévention» rapporte M. El Bacha.
Le doyen précise qu’«il a fallu mettre en place un dispositif préventif strict, rigoureux pour prévenir la propagation et permettre à nos étudiants et à toutes les composantes de l’établissement d’opérer dans un environnement sain.»
La faculté a élaboré d’autres ébauches afin d’une part de répondre aux attentes, aux besoins de l’étudiant et de les menés dans une atmosphère sereine et familière pour les examens. Et d’autre part, faire respecter et transcrire les directives des autorités contre le Covid-19. «La faculté a mis à la disposition des étudiants atteints du covid-19 ou en contact avec des personnes portant le virus et des étudiants bloqués à l’étranger, une adresse électronique dédiée à la réception des demandes et pièces justificatives. Un examen leur sera programmé avant la session de rattrapage. Par ailleurs, les étudiants qui n’ont pas pu assister à la session normale, peuvent exceptionnellement bénéficier de l’examen de rattrapage», conclut le doyen de la FSJES.