Le secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD), réuni jeudi soir au siège du parti à Rabat, a attribué la responsabilité du blocage politique à Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants, et non à son dirigeant Abdelaziz Benkirane qui vient d’être déchargé de sa mission de former un gouvernement.
Dans un communiqué publié à la suite de sa réunion et de l’intervention de Benkirane devant la presse, le secrétariat général a mis en garde contre la poursuite de ce blocage au cas où il (Akhannouch) s’obstinerait à faire entrer au gouvernement l’Union socialistes des forces populaires (USFP).
Selon les dirigeants du PJD, dont le Conseil national devra se réunir samedi pour examiner la décision royale de désigner une autre personnalité de ce parti en remplacement de Benkirane, cette situation de blocage qui perdure depuis 5 mois pourrait se poursuivre quelque soit cette personnalité.
Le communiqué tient à préciser que le secrétaire général du parti (Benkirane) n’assume en rien le retard pris dans la formation du gouvernement, insistant au passage sur la nécessité pour le prochain gouvernement de jouir de la confiance et du soutien du roi Mohammed VI, et de prendre en compte « le respect des dispositions de la Constitution, du choix démocratique et de la volonté du peuple exprimée lors du scrutin législatif du 7 octobre dernier ».
Le communiqué se félicite par ailleurs de l’hommage rendu par le souverain à Abdelilah Benkirane, et de sa décision de désigner une autre personnalité au sein du même parti pour remplacer ce dernier.






