Après Jennifer Capriati qui estimait que Maria Sharapova devait être «dépossédée de tous ses titres» c’est Kristina Mladenovic (n°29) qui s’en est pris à la joueuse russe. «On le pense tous et on le dit tous ici que c’est une tricheuse. Tu doutes et tu te dis qu’elle ne mérite pas tout ce qu’elle a gagné et a fait. C’est grave, mais c’est bien que ça sorte enfin», a-t-elle affirmé après sa défaite lors de son entrée en lice au tournoi d’Indian Wells.
Suite à son contrôle positif au meldonium lors de l’Open d’Australie, Maria Sharapova a aussi reçu plusieurs soutiens cette semaine dans le monde du tennis : Serena Williams a salué «le courage» de sa grande rivale et d’autres, comme Flavia Pennetta ou Marion Bartoli, ont dit qu’ils n’associeront jamais le nom de Sharapova au dopage, rapporte L’Equipe ce samedi.
De son côté, dans un long message publié sur sa page Facebook, Sharapova a demandé pardon à ses fans et maintenu sa version des faits : elle ne nie pas le contrôle positif au Meldonium, vu qu’elle prenait ce médicament depuis dix ans sur prescription de son médecin de famille. Elle ajoute qu’elle ne savait pas qu’il avait été prohibé depuis le début de l’année.
La n°7 mondiale précise qu’elle avait bien consulté la liste publiée par l’Agence mondiale antidopage (AMA) mais qu’elle n’avait pas noté que le meldonium y figurait. Elle écrit: «ces documents contenaient des milliers de mots, beaucoup d’entre eux techniques et écrits en petit caractère».
Au sujet de l’article du Telegraph qui révélait que l’AMA l’avait averti à cinq reprises, elle rétorque : «Ce n’est pas vrai, cela n’est jamais arrivé» et ajoute qu’il y a « des choses qui ont été diffusées par les médias qui sont fausses, et je suis déterminée à contre-attaquer».