La production cinématographique s’est toujours inspirée de la littérature qui est à l’origine de 40% des films, a indiqué dimanche à Casablanca le chercheur et critique égyptien, Amir Al Omari.
S’exprimant à l’occasion d’une conférence organisée dans le cadre de la 24e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), le lauréat de la dernière édition du prix Ibn Battouta de la littérature de voyage, a ajouté qu’au-delà du contenu, le cinéma s’est également inspiré des techniques de la littérature.
S’agissant des productions arabes, le critique a précisé qu’il ne faut pas juger ces films en les comparant à la réalité puisque le cinéma est pourvu de sa propre perception de celle-ci, notant que la formation européenne des réalisateurs du Maghreb est à l’origine de la prédominance des films d’auteurs dans la région.
Pour sa part, le professeur à l’Université Mohammed V de Rabat, Noureddine Afaba, a indiqué que le septième art s’est inspiré de tous les arts qui l’ont précédés, concédant toutefois que le cinéma utilise un style narratif qui lui est propre dans les histoires qu’il rapporte, a indiqué la MAP.
Le Prince Moulay El Hassan avait présidé, jeudi à la Foire internationale de Casablanca, l’ouverture de la 24e édition du SIEL.
Cette 24e édition, qui accueille l’Égypte en tant qu’invité d’honneur, est organisée par le ministère de la Culture et de la Communication en collaboration avec l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements et des Exportations – Office des Foires, à la Foire internationale de Casablanca du 8 au 18 févier.






