Selon une mission d’experts de l’UNESCO, malgré de graves dommages infligés par le groupe Etat islamique (EI), le site archéologique de Palmyre, dans l’est de la Syrie, « conserve en grande partie son intégrité et son authenticité ».
Les experts ont estimé « qu’en dépit de la destruction de plusieurs structures emblématiques, le site archéologique de Palmyre conserve en effet en grande partie son intégrité et son authenticité ».
Un communiqué publié mercredi par l’organisation basée à Paris, souligne que les experts qui se sont rendus sur place pour dresser un premier état des destructions, n’ont pu « constater qu’à distance les dommages causés au Temple de Bel » ou les « graves dommages » subis par la Citadelle mamelouk qui surplombe la ville, en raison des opérations de déminage.

La mission d’experts a cependant relevé des « dommages considérables dans le musée » du site archéologique. « L’essentiel des statues de grande taille », les sarcophages et les sculptures qui n’avaient pas pu être mises à l’abri ont été défigurées, pilonnées et décapitées la plupart de leurs morceaux jonchent encore le sol », déplore le rapport.

« L’Unesco va travailler avec l’ensemble des partenaires pour adopter les mesures de sauvegarde d’urgence », ajoute le communiqué.
À noter qu’un rapport complet sera présenté au Comité du patrimoine mondial à sa 40e session » à Istanbul en juillet, « en vue de formuler des recommandations sur les mesures de sauvegarde à entreprendre. L’Unesco enverra prochainement une mission internationale d’experts pour examiner plus en détail la situation des différents sites du Patrimoine syrien, dont Palmyre.






