Les parties libyennes ont signé, jeudi en fin de matinée, à Skhirate dans la banlieue de Rabat, « l’Accord politique libyen », qui vise à mettre fin à la crise que traverse le Pays depuis plus de trois ans.
L’accord a été signé par les représentants de l’ensemble des parties prenant part au dialogue inter-libyen, qui se déroule sous les auspices de la mission d’appui des Nations-unies en Libye (Manul).
Il s’agit notamment du parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, du Congrès national général (CNG), dit parlement de Tripoli, de partis politiques, des indépendants et des représentants de la société civile.
Cet accord prévoit notamment la formation d’un gouvernement d’Union Nationale pour faire sortir la Libye d’une crise qui a duré plus de trois ans.
Le Maroc avait abrité plusieurs rounds de pourparlers inter-libyens tenus à Skhirate, sous l’égide des Nations-Unies, rappelle-t-on.
Le Maroc a joué un rôle « extrêmement important de facilitation et de rapprochement entre les parties libyennes », a fait affirmé, dimanche à Rome, en marge de la Conférence internationale sur la Libye, le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar.






