Le premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, dont la communauté internationale réclame la libération depuis que l’armée l’a arrêté lundi 25 octobre, se «trouve chez moi», a assuré mardi le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l’armée qui a dissous les autorités du pays.
«Oui, on a arrêté des ministres et des politiciens, mais pas tous», a encore lancé le général dans une longue conférence de presse où il a justifié l’ensemble de son action. Abdallah Hamdok, ancien économiste de l’ONU, est «en bonne santé» et «rentrera chez lui quand la crise sera finie».
Trois ambassadeurs soudanais en Europe ont annoncé mardi 26 octobre leur défection, condamnant le coup d’État militaire de la veille et proclamant leurs ambassades comme celles du «peuple soudanais», a annoncé sur Facebook le ministère de l’Information.