La Coordination nationale des victimes de l’examen d’accès à la profession d’avocat a organisé, dimanche 9 avril, un sit-in devant le siège du Parlement, dénonçant «la privatisation de l’accès à la profession» et les résultats du dernier concours «entachés de pratiques de patronage politique, de favoritisme ou de népotisme».
Les contestataires ont traité Abdellatif Ouahbi de «lâche» affirmant que «certains noms entrés au barreau après avoir obtenu le certificat d’aptitude à la profession d’avocat ne le méritent pas». Ils ont critiqué aussi «l’inégalité des chances» mise en évidence par les grands concours et une «sélectivité élitaire qui atteste que le dernier concours a été conçu pour écarter les candidats d’origines sociales plus modestes».
Ils ont aussi mis en cause d’autres problèmes, dont «les règles encadrant la fixation des honoraires, les règles établies en matière de publicité personnelle des cabinets ; et la réglementation des structures d’exercice des avocats», avant de mettre en cause le gouvernement d’Akhannouch, qualifié de «prévaricateur». Au total, 2 000 candidats ont réussi le concours, dont plusieurs personnes réputées proches de Ouahbi.