Depuis son accession au trône, le Roi Mohammed VI a inauguré plusieurs chantiers d’infrastructures, dans l’optique de moderniser le Maroc. Plusieurs programmes d’aménagement urbain ont permis d’élever les villes marocaines au niveau de plusieurs capitales internationales de référence.
L’aménagement urbain au Maroc a connu un essor remarquable durant ses deux dernières décennies et il se poursuit. Le Maroc a été capable de rattraper le retard qu’il a accumulé pendant plusieurs années en matière d’équipements et d’infrastructures, avec un investissement public global de près de 40 milliards de dirhams sur 20 ans. Ces efforts ont valu au Maroc la première place en Afrique consacrée en 2015, en termes de qualité de maillage de ses infrastructures, par le World Economic Forum.
Les innovations n’ont pas connu de pause au fil de ces années. Le Maroc, sous la vision éclairée de son Souverain, se distingue désormais au sein de son continent par plusieurs de ses infrastructures. La capacité du Maroc à réaliser des infrastructures a été saluée par le G20 de l’année dernière, citant le Maroc comme l’un des pays émergents qui excelle le plus en la matière.
A titre d’exemple, nous pouvons citer le pont Mohammed VI, inauguré en 2016, partie intégrante de l’autoroute qui contourne Rabat, surplombant le Bouregreg, et qui est le pont le plus long en Afrique.
Dernier exploit du pays, le Roi Mohammed VI inaugurait en décembre 2018 la nouvelle ligne du TGV reliant Casablanca à Tanger en un temps record de 2h10min, au lieu de 4h45 auparavant, en compagnie du Président Français Emmanuel Macron, faisant du Maroc le premier pays disposant d’une ligne de grande vitesse en Afrique. Le Maroc peut désormais se féliciter d’avoir le réseau ferroivaire le plus moderne et le plus développé de son continent.
Considéré comme l’un des projets les plus importants introduits par le Roi Mohammed VI, le port de Tanger Med est venu appuyer la vision stratégique du Maroc dans ses relations avec ses partenaires européens, et lui a permis de se positionner comme l’un des plus importants ports en Afrique, après l’Afrique du Sud. Il cumule désormais une capacité de 9 millions de conteneurs et 7 millions de passagers.
Concernant le réseau routier, le Maroc totalise une longueur de 57.334 km de route, dont 43.318 km sont revêtus (76%) et 14.016 km aménagés ou à l’état de pistes (26%), pour pallier aux besoins de 102 millions de véhicules par jour, selon le Ministère de l’équipement.
Aujourd’hui 70 % de la population marocaine est directement reliée par une autoroute, toutes les villes de plus de 300 000 habitants et 24 sur les 27 des villes de plus de 100 000 habitants sont rattachées au réseau autoroutier. Le Maroc compte donc aujourd’hui 1.800km de route, plaçant le Marocen deuxième position sur le continent Afrique en termes de maillage routier et autoroutier.
Selon les chiffres officiels de l’Autoroute du Maroc (ADM), 1.183km d’autoroute sont effectives, 867 km sont encore en cours de réalisation et 313km de plus prévus pour 2021
En ce qui concerne le réseau aérien, la capacité des aéroports au Maroc s’est vue décupler. Leur capacité d’accueil globale est aujourd’hui de 37 millions de passagers sur 25 aéroports dont 19 sont internationaux.
Dans le domaine des énergies renouvelables, le très ambitieux projet Noor témoigne de la vision avant-gardiste du Maroc dans son continent. Ce projet a porté dans un premier temps sur la production de 3.000MW à l’horizon 2020, ce qui représente 14% des besoins du Maroc en termes d’énergie. Le nouvel objectif est de produire 6.000 MW soit 52% d’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Ainsi, cette production permettra au Maroc d’économiser 1 million de tonnes de pétrole et d’éviter l’émission de 3,7 millions de tonnes de CO2.
Avec ses 300 jours d’ensoleillement par an, l’équivalent de 3.000 heures annuellement, le Maroc met à profit ces atouts avec un parc thermodynamique situé à Ouarzazate, qui accumule une capacité globale de 560MW.
Les infrastructures culturelles ont également bénéficié d’une attention particulière, à l’instar du musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, du théâtre de Rabat et celui de Casablanca.
Le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain
