Star Wars, au delà du fictif et du mythe, est un phénomène de société à part entière et ce, en raison du fait que, contrairement aux autres classiques de Walt Disney, aucune autre fiction cinématographique n’aura autant imprégné la culture populaire.
On ne peut imaginer l’impact qu’a eu Star Wars sur la génération qui l’a découvert depuis 1977, ainsi que l’impact qu’il a pu avoir sur bon nombre de réalisateurs tels que Ridley Scott qui, 7 ans après la sortie du premier Star Wars, a connu un virage à 180 degrés de sa carrière et a décidé de se lancer dans la science-fiction avec son film »Alien » dont l’obscur scénario signé Dan O’Bannon n’avait, jusque là, jamais obtenu de financement, et reçoit soudain le feu vert de la 20th Century Fox.
Pour le Magazine français le point qui consacre un article à ce phénomène sous le titre, « Star Wars », patrimoine mondial de l’humanité », même pour ceux qui n’ont jamais vu les films, même pour les plus réfractaires au genre, les mots « Jedi », « Yoda » ou « Dark Vador » sont des références familières.
« La vie moderne est saturée de références à Star Wars. Qu’on le veuille ou pas , nous sommes bombardés depuis notre naissance », résume le journaliste Chris Taylor qui raconte « avoir cherché à travers tous les États-Unis un vrai quelqu’un qui ne connaîtrait absolument rien de la galaxie lucasienne. Sa quête le mène dans les terres désertiques d’Arizona auprès d’un vieil Indien navajo. La perle rare. Jusqu’à ce que ce dernier évoque d’étranges « oiseaux suvages » des X-wings aperçus, un jour, sur un écran télévisé. Même cet homme de 88 ans, vivant dans les montagnes et dormant sous une peau de mouton, avait un petit morceau de Star Wars gravé dans son cerveau; À croire que cela fait partie de l’ADN universel ».
Star Wars a fait de l’ombre à pratiquement tous les films de science-fiction produits à partir des années 1980, aussi bien du point de vue des effets spéciaux et du scénario que dans des concepts visuels comme le « univers usé », une innovation de George Lucas qui, au lieu de montrer une technologie raffinée et des décors futuristes immaculés, leur donne l’allure défraîchie de choses qui ont vécu.
Certains, considèrent même Georges Lukas comme étant le ‘’Steve Jobs’’ du 7ème art de par ses réalisations révolutionnaires, car mis à part sa casquette de réalisateur, de scénariste et de producteur, Georges Lukas est également un homme d’affaires indiscutable qui n’aurait touché que 150 000 dollars pour La Guerre des étoiles en échange des droits sur d’éventuels produits dérivés, une mine d’or que le studio inconscient lui aurait accordé sans aucun problème.
À noter quand même qu’aucun film n’a jusqu’ici réussi à s’imposer et durer suffisamment longtemps dans l’imaginaire populaire.