La Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Cicta), qui regroupe une cinquantaine de pays dont le Maroc, a décidé lundi d’instaurer des quotas de pêche pour l’espadon de Méditerranée, au terme d’une réunion à Vilamoura, au Portugal.
Le texte adopté fixe le quota à 10.500 tonnes pour 2017 et prévoit qu’il baissera de 3% par an de 2018 à 2022.
Dans un communiqué, la Commission Européenne a salué cet accord qui prévoit également une augmentation de la taille de capture jusqu’à 100 centimètres, légèrement supérieure à celle actuelle qui est de 90 centimètres.
Selon Bruxelles, la flotte communautaire est responsable de près de 80% des captures de cette espèce de poisson.
C’est la première fois que des quotas sont mis en place pour protéger ce poisson victime de surpêche depuis des décennies.
Selon l’ONG WWF, la population d’espadon a chuté de 70% en 30 ans en raison de la surpêche. Et 70% des poissons capturés sont des juvéniles (moins de trois ans), c’est-à-dire n’étant pas arrivés à maturité pour se reproduire.
Ces dernières années (2012-2015), les volumes d’espadon pêchés se sont stabilisés à quelque 10.000 tonnes par an, après avoir fluctué entre 12.000 et 16.000 tonnes entre 1988 et 2011.






