L’accord prévoyant l’évacuation de civils et d’insurgés de la ville syrienne Alep a été « suspendu » ce mercredi après des objections du régime, ont indiqué à l’AFP un responsable rebelle et une source proche du régime.
Le régime et ses alliés notamment iraniens ont « imposé de nouvelles conditions » à l’accord (d’après les rebelles), tandis que la source proche du pouvoir a souligné que Damas avait exprimé son désaccord sur le nombre élevé de personnes devant être évacuées.
« L’accord est suspendu à cause du blocage des forces du régime et des Iraniens (…)Ils ont voulu lier cet accord à d’autres dossiers, notamment les localités de Foua et de Kefraya », deux localités pro-régime assiégées par les rebelles dans la province d’Idleb (nord-ouest) », a indiqué de son côté à l’AFP un responsable du groupe rebelle Noureddine al-Zinki, Yasser al-Youssef.
La Turquie a également accusé le régime syrien et les groupes armés qui lui sont affiliés d’empêcher la mise en oeuvre du cessez-le-feu censé permettre l’évacuation.
« Nous voyons maintenant que le régime (syrien) et d’autres groupes (qui le soutiennent) tentent d’empêcher » la mise en oeuvre du cessez-le-feu, a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu. « L’évacuation n’a pas pu avoir lieu ».