Les bombardements continuent dans la Ghouta orientale malgré un cessez-le-feu, tandis qu’un rapport de l’ONU accuse Al-Assad d’avoir eu recours, en 2017, à des armes chimiques.
A la demande de la France et du Royaume-Uni, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait de nouveau se réunir, ce mercredi 7 mars, pour évoquer les bombardements du régime syrien visant la Ghouta orientale, malgré un cessez-le-feu décrété à l’unanimité par le Conseil le 24 février.
Mardi, le régime de Bachar Al-Assad a poursuivi ses frappes aériennes contre l’enclave rebelle située près de la capitale, Damas, et ses forces ont continué leur percée rapide. La veille au soir, un convoi humanitaire entré dans la Ghouta orientale avait dû abréger sa mission de distribution d’aides en raison de bombardements dans le secteur de Douma.
Quelque 400 000 habitants vivent assiégés depuis 2013 dans ce territoire, cible depuis le 18 février d’une nouvelle offensive du régime qui a tué au moins 800 civils selon le décompte effectué par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).