Selon l’UNICEF, le 26 octobre, le bombardement aérien d’une école à Hass avait provoqué la mort de 22 enfants et de six enseignants. Moscou quant à elle affirme qu’aucun enfant n’était présent dans l’école de la province d’Idlib, en Syrie, où 28 personnes ont été tuées fin octobre dans un bombardement attribué à la Russie par les médias occidentaux.
Le porte-parole de l’armée, Igor Konachenkov a déclaré par le biais d’un communiqué: » Aucune preuve, même indirecte, n’a été présentée sur la présence d’enfants dans le bâtiment situé dans le village de Hass, dans le nord-ouest de la Syrie ».
Au lendemain du bombardement, la diplomatie russe avait déjà démenti être l’auteur de l’attaque, sans pour autant remettre en cause le bilan de la tragédie.
Dans un rapport publié dimanche, l’ONG Human Rights Watch a repris l’accusation, provoquant lundi la colère du porte-parole du ministère russe de la Défense qui a estimé qu’elle « ne tient pas la route ».