Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des orientations, de la vision stratégique de la réforme 2015-2030 et du Programme gouvernemental, relatives à la gouvernance du système d’éducation et de formation et en application de son plan d’action pour la période 2017-2021.
Le système éducatif au Maroc souffre d’un problème de gestion des ressources matérielles et humaines et non d’insuffisance des ressources financières allouées à ce secteur, a affirmé vendredi, à Marrakech, le secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Khalid Samadi.
Intervenant à la cérémonie d’ouverture de la 2è Rencontre scientifique sous le thème « la gouvernance de l’enseignement supérieur« , organisée par le Secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique durant deux jours, Samadi a relevé le besoin d’une vision claire concernant l’instauration d’une gouvernance dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Estimant en outre, que la restructuration du secteur constitue le prélude à la réforme qui est « extérieure » d’abord et qui se rapporte à la carte de l’enseignement supérieur au niveau national et ensuite « intérieure » relative à la restructuration des universités afin de réaliser la gouvernance escomptée et la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes.
Le responsable Marocain a par ailleurs indiqué que, le secrétariat d’Etat a mis en place un plan pour l’organisation de plusieurs rencontres afin de réfléchir à des sujets précis qui constituent la priorité pour ce secteur en ce qui concerne la promotion du système d’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Il est à noter que, le président de l’université Hassan 1er de Settat, Ahmed Nejmeddine, a de son côté, estimé que la gouvernance est une question centrale pour la promotion du système d’enseignement supérieur à travers l’instauration de nouvelles règles pour l’efficience et la transparence dans la gestion et la participation dans la prise de décision.
Après avoir attiré l’attention sur les dysfonctionnements que connaissent les universités marocaines, Nejmeddine a insisté sur la nécessité d’adopter une gouvernance visant à remédier à ces dysfonctionnements et à renforcer l’ouverture de l’université marocaine sur son environnement.






