Après la mort d’une personne âgée, à la suite de l’effondrement d’une maison dans l’ancienne médina de Tanger le 4 novembre, l’Observatoire de la protection de l’environnement et des monuments historiques de Tanger a exprimé sa surprise quant à l’inaction des autorités quant à la restauration et à la réhabilitation des anciens bâtiments de l’ancienne médina de Tanger.
L’Observatoire de la protection de l’environnement et des monuments historiques de Tanger a critiqué la façon avec laquelle les autorités ont réagi avec cet incident soulignant ainsi que cet effondrement n’est, en aucun cas, le résultat d’une catastrophe naturelle. Il s’agit plutôt d’une conséquence d’une action humaine étant donné que les responsables ont fait la sourde oreille à plusieurs demandes que l’Observatoire a formulées. « Comment se fait-il que les autorités n’ont pas ouvert d’enquête pour élucider les tenants et les aboutissants de cette affaire ? Pourquoi n’ont-il pas défini les responsabilités de chacun de cet incident ? », s’interroge l’Observatoire en question.
Dans un communiqué, l’Observatoire de la protection de l’environnement et des monuments historiques de Tanger a appelé le Parquet général à ouvrir une enquête approfondie. Il a également réitéré la nécessité de prendre conscience de la valeur du patrimoine historique et culturel de la ville de Tanger. Un patrimoine qui est, malheureusement, menacé d’effondrement en raison de « la négligence et de l’inactivité des autorités compétentes ». L’Observatoire a exprimé sa solidarité avec les habitants de l’ancienne médina de Tanger qui vivent dans des immeubles menaçant ruine alors qu’ils sont censés être un espace touristique par excellence témoignant de l’histoire de la ville.