Lotfi Akalay est mort ce mercredi 18 décembre à l’âge de 76 ans, a annoncé sa famille.
Une triste nouvelle pour la plume marocaine , Lotfi Akalay écrivain marocain qui a fait parti de notre culture depuis des années nous a quittés ce mercredi 18 décembre à l’âge de 76 ans.
Le défunt, natif de Tanger, était chroniqueur. A partir de 1990 et jusqu’en 1994, il rédige de savoureuses chroniques humoristiques pour Al Bayane, quotidien de gauche, organe de la classe ouvrière, puis, sans transition, il opte pour La Vie Economique, qui passe pour être le porte-parole officieux des milieux d’affaires.
Né en 1943, il publie en 1996 son premier roman Les nuits d´Azed et en 1998, Ibn Battouta, Prince des Voyageurs. Il a fait des études en économies et en sciences politiques à Paris avant d’ouvrir une agence de voyages à Tanger. Romancier prolifique, protéiforme et souvent nostalgique, il était une figure prééminente de la scène littéraire marocaine à partir de la fin des années 1990.
Au cours d’une très longue carrière, Lotfi Akalay s’est lancé dans l’exploration de ce que signifie être un Marocain, un Tangérois, un écrivain, un homme. Il était passionné d’histoire et de la langue vernaculaire nationale. Et plus que n’importe quel autre écrivain de son temps, il était infatigable dans son exploration de la spécificité culturelle marocaine.
Et pourtant, presque contre sa volonté parfois, il a écrit sur des thèmes de l’identité, de la culture et de la volonté humaine. Il revenait souvent, surtout dans ses travaux ultérieurs, dans le quartier Alexandre Dumas, où il avait grandi et qui est devenu dans ses écrits un lieu de fierté, de frugalité, de diligence et d’aspiration.