Donald Trump reçoit ce vendredi la chancelière allemande, Angela Merkel, dans le but de mettre en avant la solidité des liens entre les deux pays alliés après une série d’échanges tendus.
A l’approche du rendez-vous, l’exécutif américain a souligné la force de la relation avec l’Allemagne et insisté sur le fait que Donald Trump entendait profiter de l’expérience de la chancelière, en particulier dans ses relations avec le maître du Kremlin Vladimir Poutine ou encore sur le dossier ukrainien. Un responsable de la Maison Blanche a prédit une « rencontre cordiale et très positive ».
À noter que, le magnat de l’immobilier s’en est pris avec virulence à l’Europe, louant le « merveilleux » Brexit ou prédisant que d’autres pays quitteraient l’Union, mais a aussi attaqué frontalement l’Allemagne, dénonçant son rôle par trop dominant et qualifiant sa politique d’accueil des réfugiés de « catastrophique ».
« L’Allemagne regarde aujourd’hui les Etats-Unis avec un mélange de perplexité et d’inquiétude », résume Jeffrey Rathke, du Center for Strategic and International Studies (CSIS), soulignant à quel point l’administration Trump était impopulaire au sein de la première économie européenne.
Pour rappel, pour Angela Merkel, qui vise un quatrième mandat et qui parlera donc aussi à ses compatriotes, cette visite s’apparente à un exercice d’équilibriste : confirmer la vigueur des liens transatlantiques, économiques comme militaires, tout en gardant une certaine distance avec l’équipe Trump.