Pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus au Maroc, plusieurs entreprises ont pris la décision de se mettre en télétravail. Cependant, cette pratique n’est régie par aucune réglementation. Dans ce cadre, la CGEM planche sur une proposition de réglementation du télétravail, rapporte l’économiste.
Le Code du travail ne traite, de manière superficielle, que du travail à domicile. En effet, sur le plan sémantique, le travail à domicile peut être considéré comme un travail à distance et les deux peuvent être assimilés à du télétravail. Mais sur le plan juridique, ils ne peuvent être confondus.
Pour Hicham Zouanat, président de la Commission sociale de la CGEM, cité par le quotidien, la différence majeure à retenir entre les deux concerne d’abord la qualité des personnes en question. Alors que le télétravail est en général une activité salariée, le travail à domicile concerne en majorité les auto-entrepreneurs indépendants. La seule différence avec les autres collègues concerne la présence physique au bureau. Le télétravail étant effectué à domicile ou dans un espace collaboratif. D’après lui, le télétravail offre une motivation et un gain de temps et de stress.
Dans ce contexte, la CGEM est en train de préparer une proposition de cadre juridique destinée à être partagée avec le ministère du Travail et les partenaires sociaux. Pour le président de la Commission sociale du patronat, ce texte pourrait, une fois adapté, être enrichi par un guide pratique ou une charte pour mieux expliciter les éléments non légaux du télétravail.