Le chargé d’affaires à l’ambassade de Tunisie à Alger a été reçu, ce mardi 16 août, par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères au lendemain des tensions au niveau d’un poste frontalier, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié par l’agence officielle APS et repris par TSA.
Ces tensions ont été suscitées par l’imposition d’une taxe de 30 dinars tunisiens (2 200 DA) à tous les Algériens souhaitant se rendre en Tunisie en voiture.
« Ces deux parties ont ainsi passé en revue les conditions de déplacement et de résidence des ressortissants des deux pays et les moyens de les améliorer davantage pour les hisser au niveau des relations privilégiées liant les deux pays et les deux peuples », précise le ministère des Affaires étrangères.
Le secrétaire général du ministère et le diplomate tunisien également abordé « les conditions d’accueil des citoyens algériens en déplacement en Tunisie durant la saison estivale, tout en soulignant l’importance de poursuivre les efforts pour lever les obstacles entravant le mouvement de déplacement de personnes entre l’Algérie et la Tunisie qui reste une destination touristique privilégiée pour les Algériens », selon la même source.
Un commentaire
Nos frères Tunisiens doivent aux 2 millions de touristes Algériens le déficit des Européens et autres traditionnels touristes de ce pays.L’Algérien laisse au bas mots au moins 1000 euros par séjour et 1000 x 2 000 000 = 2 milliards d’euros ! Si on ajoute que même un Tunisien de Tunis (150 km de la frontière algérienne) vient faire son plein d’essence( six fois moins cher qu’en Tunisie) et ses achats en Algérie de tous les produits soutenus , fruits et légumes et tout cela sans aucune contrainte d’entrée et de sortie grâce à la générosité de notre pays qui n’a pas encore compris que dans les relations entre Etats il y a d’abord l’intérêt économique chose que les Tunisiens maîtrisent parfaitement et on ne peut pas leur faire de reproches mais que la réciprocité soit appliquée ! On fait payer une taxe aux automobilistes algériens en sortant de Tunisie cela est de la souveraineté de ce pays .Alors lorsqu’un Tunisien vient faire le plein d’essence ou mazout en Algérie il devra verser la taxe équivalente de sortie et pourquoi ne pas aligner les carburants sur les prix de Tunisie à toute voiture immatriculée en Tunisie ce qui fera économiser 2 milliards de dollars à l’Algérie et arrêter les « hallabas » des frontières.Il est vrai que les conditions touristiques en Tunisie sont bonnes mais cette année les prix ont augmenté de 15% suite au désistement ( maladroit) des touristes algériens qui ont annulé leurs réservations en Turquie pour se rabattre sur la Tunisie alors que leurs hôtels sont loin de faire le plein ! En matière commerciale il y a la liberté de fixer ses prix et pour le client la liberté d’accepter ou pas les conditions imposées.Dommage que les frontières terrestres avec le Maroc soient fermées les voisins de l’Est d’Algérie ont ,pour l’instant, le monopole . Autres détails: les touristes Algériens sont isolés des autres touristes étrangers dans les restaurants des hôtels pour éviter d’être « contaminés » par les Algériens réputés pour la facilité de mettre la main dans la poche et à qui on « colle » ,dans la discrétion du Tunisien, tous les maux qui nous stigmatisent ailleurs!