Parue dans la revue « Nature » du 2 mars dernier, une étude menée par des chercheurs de l’University College of London (UCL) se basant sur la découverte de micro-fossiles dans la baie d’Hudson au Québec, ferait remonter l’origine de la vie sur terre à au moins 3,77 milliards d’années.
Ces derniers consistent en de minuscules structures tubulaires et filamenteuses probablement formées par des bactéries qui vivaient sur du fer. Ces traces de vie sur terre seraient les plus anciennes découvertes à ce jour, précédant celles du massif d’Isua au Groenland (3,7 milliards d’années) et les stromatolites australiennes (3,5 milliards d’années).
Matthew Dodd, le premier signataire de la publication explique dans le magazine Nature: » Notre découverte renforce l’idée que la vie a émergé de sources hydrothermales chaudes au fond des océans, peu de temps après la formation de la Terre. Cette apparition rapide concorde avec d’autres indices comme la découverte récente de formations sédimentaires vieilles de 3,7 milliards d’années qui auraient été créées par des micro-organismes ».
À noter que, plusieurs scientifiques se montrent sceptiques face à cette nouvelle découverte remettant en cause l’origine biologique de ces micro-fossiles. C’est le cas notamment de Dr. Kevin Lepot, maître de conférences au laboratoire d’océanologie et de géosciences de l’Université Lille I, qui plaide pour une autre interprétation des résultats considérant les structures décrites comme des microlithes d’origine volcanique et non biologique.






