En Belgique ce mardi 22 mars, le niveau d’alerte antiterroriste est passé à son niveau maximal et 225 militaires supplémentaires ont été immédiatement déployés sur des artères fermées à la circulation au cœur de Bruxelles, suite aux explosions qui ont fait au moins 25 morts dans la capitale belge ce matin, sur deux sites différents: à l’aéroport international de Zaventem, le premier du pays, et dans la station de métro Maalbeek, au cœur du quartier qui abrite les institutions européennes. Le Premier ministre Charles Michel a confirmé lors d’un point de presse qu’il s’agit bien d’une opération terroriste.
A l’aéroport de Bruxelles, deux déflagrations ont soufflé le hall Départ un peu avant 8H (7H GMT) et le procureur du roi a déclaré vers 10H30 qu’il s’agit d’un attentat suicide. Un décompte provisoire fait actuellement état de 15 morts et 35 blessés, rapporte l’AFP.
Par la suite, dans une rame de métro à l’arrêt sur un quai de la station de métro Maalbeek, l’explosion aurait fait « une dizaine de morts », selon un porte-parole des pompiers de la capitale belge, qui indique qu’il s’agissait d’une « très grosse explosion ». Des médias parlent de colis piégés.
Sur les deux sites, la plupart des blessés ont déjà été évacués et un retour au calme est annoncé même si la situation semble assez chaotique. En témoigne le post d’un journaliste belge sur son compte Facebook : « En arrivant à la station Malbeek, une déflagration, des vitres me tombent sur les jambes, plus de lumière, la fumée, les cris… Le chauffeur arrive après deux minutes, avec une lampe et fait sortir les passagers par l’emplacement où il y avait une fenêtre… À terre, des passagers recroquevillés, que l’on discerne à peine. On pourrait écraser des gens dans la fuite…Dans la station Malbeek, tout est noir, rempli de fumée bleue…». On apprend aussi que des personnes ont étés brûlées par le souffle de l’explosion.
Les autorités sont sur place, notamment des démineurs. Toutes les stations du métro de Bruxelles ont été fermées, a annoncé par tweet la Stib, l’exploitant des transports en commun bruxellois. Les bus et les trams sont aussi à l’arrêt et les autorités invitent les bruxellois à rester « là où ils sont ».