Prés de deux semaines après le démantèlement par le BCIJ, le 18 février dernier, d’une cellule terroriste acquise au pseudo Etat Islamique, composée de dix membres et dirigée par un certain Maalainine Lessir, l’enquête qui se poursuit révèle de plus en plus de détails, en particulier sur les substances saisies auprès de ces terroristes présumés qui s’activaient à Essaouira, Meknès et Sidi Kacem.
Barlamane.com vient ainsi d’apprendre d’une source proche de l’enquête que l’analyse biologique effectuée par le laboratoire de recherche et d’analyse médicales relevant de la gendarmerie royale, sur trois bouteilles en verre contenant des produits suspects, a permis, selon les résultats préliminaires des liquides extraits des trois bouteilles précitées (02 renfermant des morceaux de viande, des citrons coupés et une centaine de clous et 01 contenant le cadavre d’un rat), de conclure à la présence de substances neurotoxiques ayant entraîné une immobilisation des souris de laboratoire inoculées puis leur mort.
Les neurotoxines sont connues pour leur utilisation en tant qu’arme biologique et peuvent agir à des doses infimes de l’ordre de microgramme et entraîner, presque immédiatement, des effets délétères du fait de la paralysie qu’elles causent pouvant toucher les muscles respiratoires et entraîner la mort.
Il suffit qu’un liquide contenant une neurotoxine soit injectée a une personne, même à très faible dose, ou mélangé à des corps piquants/tranchants avant d’être mis en contact avec la peau, pour voir apparaître une paralysie pouvant être mortelle.
D’autres analyses sont en cours pour confirmer la présence de cette neurotoxine et identifier son origine, indique la même source.