La commission européenne, réunit à Bruxelles, a appelé, ce mercredi les États membres à ouvrir les négociations avec les pays voisins, dont le Maroc, pour conclure des accords dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Présentant son plan d’action ce mercredi 18 octobre à Bruxelles, la Commission européenne a demandé l’autorisation aux États membres pour l’ouverture de négociations avec les pays voisins afin de conclure des accords dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Ainsi, elle a émis son souhait de renforcer la coopération d’Europol avec les pays tiers, dont le Maroc, et présentera avant la fin de l’année 2017 des recommandations au Conseil européen pour autoriser l’ouverture de négociations visant à signer des accords de transferts de données à caractère personnel entre Europol et le Maroc, la Turquie, la Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, la Jordanie, le Liban, et Israël, pour prévenir et combattre le terrorisme et les formes graves de criminalité.
« Nous ne capitulerons jamais face aux terroristes qui s’en prennent à notre sécurité et à nos libertés. Les Européens demandent que les gouvernements nationaux et l’Union s’attaquent résolument à ces menaces », souligne Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission européenne.
Pour financer ces projets transnationaux pour la protection les espaces publics des pays européens de plus en plus ciblées par des attaques jihadistes, Bruxelles a annoncé le déblocage de 18.5 millions d’euros, un budget prélevé du Fonds pour la sécurité intérieur.
En novembre 2017, la Commission européenne organisera un Forum de praticiens pour établir un « réseau de sécurité pour la protection des espaces publics à haut risque », souligne un communiqué de Bruxelles, en précisant que « le réseau servira de plateforme pour l’organisation de formations communes et d’exercices conjoints afin d’améliorer l’état de préparation aux attentats ».