Cinq jours après le démantèlement de la cellule terroriste le 14 juillet dernier dans les villes d’Agadir, Amezmez, Chichaoua, Ait Melloul et Laqliaâ (préfecture d’Inezgane-Ait Melloul), de nouveaux éléments viennent d’être révélés suite à l’enquête menée avec les six individus arrêtés. Ces derniers, aux convictions et penchants extrémistes, étaient prêts à exécuter l’agenda de l’organisation autoproclamée « Etat Islamique » (Daech) à l’intérieur du Maroc.
Les résultats de l’expertise scientifique menée sur des substances suspectes saisies chez les membres de cette cellule, ont démontré qu’elles constituent des ingrédients essentiels pour la préparation d’engins explosifs, indique mardi un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Cette expertise a démontré aussi que des produits chimiques saisis lors du démantèlement de cette cellule sont extrêmement inflammables pouvant servir à la préparation et à la fabrication des engins incendiaires, ajoute la même source. Dans le même cadre, le ministère relève que les investigations en cours avec les membres de la cellule terroriste ont révélé que ce groupuscule projetait des attaques contre des sites publics et touristiques, des établissements hôteliers et des postes sécuritaires ainsi que contre les éléments des différents corps de sécurité.
Les mis en cause seront déférés à la justice dès clôture de l’enquête en cours, diligentée sous la supervision du parquet général compétent, conclut le communiqué.
Les premiers éléments de l’enquête avaient révélé que les membres de cette cellule terroriste, dont l’un avait déjà séjourné en Libye, avaient l’intention de rejoindre la branche de Daech en Libye, de manière clandestine, à travers le Sahel et le Sahara.